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REUNION PUBLIQUE du 3 février Compte rendu
20/02/2011

Compte rendu de la REUNION PUBLIQUE

organisée par le Comité d’Intérêt Local

le 3 février 2011

Espace 101

101 Bd des Etats-Unis 69008 LYON

 

 Ouverture de la réunion à 18h30 par M Eddie GILLES-DI PIERNO, Président du Comité d’Intérêt Local des Etats-Unis, en adressant ses remerciements à toutes les personnes qui se sont déplacées et aux élus qui ont accepté notre invitation.

Cette réunion a été décidée à la fin de notre réunion publique du 23 septembre 2010 où tous les sujets à l’ordre du jour n’avaient pas pu être abordés par manque de temps.
 
Intervenants sollicités :
Présents :
·         M Patrick ODIARD, 5ème adjoint Déplacements et Circulation
·         M Gérard ROTH, 11ème adjoint Sécurité publique, Handicap
·         M Christophe COHADE, 13ème adjoint Démocratie locale, Cadre de vie, Propreté
 
·         Mme Eugénie BOISTON, administrateur du CIL, intervenant en tant qu’administrateur
de GrandLyon Habitat
 
 Excusés :
·         M GUYONNET, délégué du Préfet, en charge du Huitième. Il est l’interface entre les associations, les Elus et les intervenants locaux
·          Mme LEJEUNE. Ancien commandant fonctionnel à la tête du commissariat du   Huitième. A la retraite, elle continue à apporter ses compétences.
 
Prologue :
 
Avant de démarrer la réunion, nos prochaines manifestations sont annoncées :
* l’invitation est lancée de participer au LOTO organisé par le CIL, samedi 26 février 2011 dans la même salle
* samedi 5 février 2011, nous proposons la visite du «Nouveau cimetière de la Guillotière » sur le thème : les Lyonnais du XXème siècle
* En clin d’œil aux fêtes du 8 décembre, nous déplorons que le Boulevard des Etats-Unis soit très sombre alors que les illuminations de Monplaisir étaient très réussies. L’œuvre d’art « Cube » de 22 500 € placée vers le jet d’eau ne semble pas avoir eu un grand succès. Un courrier a été adressé à M le Maire de Lyon pour souhaiter que « l’interrupteur » soit retrouvé pour remettre un peu de lumière dans notre quartier lors des prochaines illuminations
 
.            L’INSECURITE
 
    L’insécurité en chiffres (référence : chiffres parus dans la Presse en 2009, article LyonMag2)
Globalement, il y a une baisse de la délinquance de 3,5 % sur l’ensemble de la Ville de Lyon. La baisse est de 8 % dans notre arrondissement, soit 67 délits pour 1 000 habitants. A titre de comparaison :

  

dans le 6ème
" 
 63 délits / 1000 habitants
dans le 1er
"
123 délits / 1000 habitants
dans le 3ème 
"
130 délits / 1000 habitants
dans le 2ème
"
200 délits / 1000 habitants
dans le 4ème
"
 48 délits / 1000 habitants
 

 

 

 

  

 

 

 

 

Dans le Huitième :
Violences volontaires    :                   + 17 %
Vols avec violence           :                 -   9 %
Cambriolages                    :                 + 11%
Vols à la roulotte             :                 -   6 %    
Vols de voiture                :                 + 15 %
Vols à la tire                      :                 - 14 %
Incendie-dégradation     :                 - 20 %

 Sur une période de 10 ans :   en 1999 " 349 voitures brûlées à Lyon contre 707 en 2009

Augmentation de 62 % des cambriolages : 141 en 2008 et 221 cambriolages en 2009
En ce qui concerne le Tramway, ce sont les stations de Grange Blanche et du Jet d’eau qui connaissent le plus de problèmes
Monplaisir Ville est le quartier qui cumule le plus de délits (vols avec violence, cambriolage, incendies et dégradations)
Le Moulin à Vent a eu 36 voitures brûlées en 2009. M Roth a mené une action dans ce secteur où il a une forte implication.
 
Ces comparaisons sont nécessaires car il est important de voir ce qui se passe chez les voisins pour étudier ce que l’on peut faire chez nous
 
  1. La Sécurité routière
Il s’agit d’un point important de l’insécurité
Pendant de nombreuses années, les routes lyonnaises les plus meurtrières étaient : le Boulevard Laurent Bonnevay en premier et le Boulevard des Etats-Unis en second. En 30 ans, on comptabilise 42 morts dans notre quartier et c’est énorme. En 2010, nous avons connu 2 drames qui ont fait 3 morts.
Nous avons mis 15 ans à obtenir un feu tricolore à l’angle rue Joseph Chapelle/ Ecole Charles Péguy. Mobilisation et pétition ont été nécessaires, mais le processus est long. Un projet a été établi pour le carrefour Normandie Yémen (projet sous François Mitterrand) mais le carrefour n’existe plus.
Si l’arrivée du Tramway a permis l’amélioration de certains points, il a aussi crée d’autres problèmes que nous aborderons ultérieurement.
 
  1. L’insécurité liée aux aménagements publics
Ø   La place du 8 mai 1945 et ses bornes non relevées
Ø   L’éclairage à renforcer devant les magasins de la rue Professeur Beauvisage.
Ø   Le cheminement pour les handicapés et les personnes âgées
 
INTERVENTION DE M COHADE
 
M COHADE revient sur les remarques sur le « cube » mis en place pour les illuminations du  8 décembre. Outre l’aspect artistique final de cette réalisation, il y a tout le travail mis en action par le Centre Social et le Centre culturel. Il y a également eu une petite déambulation le soir du  8 décembre Square des Amériques.
 
INTERVENTION DE M ROTH
 
M ROTH s’élève contre les chiffres mentionnés en préliminaires sur la délinquance et met en doute le sérieux du dossier publié par Lyonmag2.
M ROTH n’a pas une mission de police mais les policiers du Huitième (sous la responsabilité du capitaine CHEVRAN) disent que la violence et la délinquance ont diminué sur le secteur des Etats-Unis.
Le Président du CIL fait remarquer qu’il y a toujours un décalage entre les chiffres sur la délinquance et le ressenti de la population
 
INTERVENTION DE M Michel BLIN (secrétaire adjoint du CIL)
 
Après cette introduction et en s’appuyant sur les précédentes réunions, M BLIN précise le but de la réunion de ce jour : nous ne sommes pas là pour affirmer des choses mais pour lancer un débat, lancer des thèmes pour regrouper les doléances des habitants.
Peut-on trouver des solutions pour résoudre ces problèmes d’insécurité ?
 
DIAPORAMA rappelant les réponses de la dernière réunion
Ø Constat de nombreuses incivilités plutôt que de la grosse délinquance
Ø Tapages nocturnes (surtout à certaines périodes de l’année)
Ø Absence de patrouilles pédestres par la police en tenue
Ø Difficultés rencontrées pour déposer plainte et garantie de l’anonymat.
Ø La Sécurité c’est l’affaire de tous
Ø Manque d’effectif de la police nationale et municipale. Le Huitième est le 2ème  arrondissement de Lyon en habitants et nous n’avons pas les effectifs policiers correspondants.
Ø Pour pallier le manque d’effectifs policiers, pourquoi ne pas mettre de vidéo surveillance dans des zones très ciblées ?
Ø Manque de trottoirs bateaux et de bandes podo-tactiles, et inaccessibilité due aux véhicules en stationnement
 
Réponse de M ROTH suite au diaporama
 
M ROTH remercie le CIL de l’avoir accueilli avec M ODIARD et M COHADE
·      Remarque sur ses fonctions mentionnées sur le chevalet placé devant lui : il n’est pas chargé de la « Sécurité » publique mais de la « Tranquillité » publique. « La Sécurité est une responsabilité régalienne qui appartient à l’Etat » Le maire est coordinateur de la sécurité et de la prévention.
Mme Blin, secrétaire du CIL, regrette cette erreur mais ces informations ont été prises sur Internet, sur le site officiel de la Ville de Lyon qu’il convient donc de modifier.
·      De nombreuses incivilités pourrissent la vie au quotidien  " Rodéos et attroupements dans les allées ne sont pas comptabilisés et ne sont pas pris en compte par rapport aux effectifs policiers. De nombreux effectifs ont été supprimés depuis 2002 et d’autres suppressions sont programmés jusqu’en 2013
·      Tapages nocturnes "  il faut appeler le 17 qui le seul équipage qui puisse intervenir
·      Absence de patrouilles pédestres" M Roth précise qu’en janvier 2011, il y a eu 75 patrouilles sur les Etats-Unis
·      Difficultés pour porter plainte " le commissariat du Huitième à une infrastructure inadmissible : une barre à l’accueil où tout le monde peut écouter des informations confidentielles. Depuis des années, les élus demandent un nouveau commissariat
·      Police municipale " le Huitième est divisé en deux domaines de compétence
§  Ilotage .sous la responsabilité de M MATOLINI
§ Unité mobile d’intervention (auto, mobylette) sous la direction de M PEREZ
Lyon est la 1ère ville de France avec ses 380 policiers. Lyon consacre 6 % de son budget pour la sécurité mais les finances ne sont pas extensibles
·         Vidéo surveillance "  une étude très fine est en cours pour le quartier des Etats-Unis
·         Manque d’abaissement de trottoirs" pour la rue Péricaud et la rue Joseph Chapelle, «c’est dans les tuyaux »
Société ZEUS
 
Il est fait état de l’organisation en place, la Société ZEUS
 
Question posée à l’Assemblée présente par M ROTH :
« Qui n’habite pas dans le patrimoine de GrandLyon Habitat » ?
 Après un temps d’hésitation sur la compréhension de la question, il s’avère une répartition équilibrée entre les locataires de GrandLyon Habitat et les autres personnes présentes
Sont concernées par ZEUS  les personnes qui sont dans la structure de bailleurs locatifs. ZEUS envoie des vigiles qui interviennent dans les parties privatives. Il y a eu 116 passages de Zeus en 2010. Ces passages se font :
1-   sur décision : (envoie de patrouilles régulières
2-   sur appel : quand il y a un problème, le numéro à appeler est le Tel 04 72 74 67 42
Mme BOISTON, Administrateur de GrandLyon Habitat, précise que ce numéro de téléphone figure sur les quittances de loyer mais que les horaires d’intervention (jusqu’à 23h) ne sont pas opportuns. Cependant, il y a très peu d’appel de locataires
Quand l’équipage intervient auprès des fauteurs de troubles, il leur est tout d’abord fait un rappel au bail (obligations). S’ils ne partent pas, il est fait appel au bailleur qui appelle à son tour la police.
Si chacun reste dans sa coquille, la situation ne peut pas avancer.
Qui finance Zeus ? Selon Mme BOISTON, ce sont les bailleurs sociaux.
M GILLES-DI PIERNO, dit qu’en tant qu’ancien locataire de l’OPAC, il ignorait l’existence de cette société qui ne semble pas connue des habitants.
Mme BOISTON mentionne que cette société n’intervenait au départ que pour le groupe Leynaud et que depuis peu, son action a été étendue à tout le quartier.
M BLIN et notre Président ont rencontré Mme LEJEUNE au commissariat du Huitième. Elle leur a montré le suivi des interventions qui ont lieu de 16h à 23h. M ROTH suit une main courante journalière des interventions. Il est demandé aux intervenants de ne pas interphoner chez la personne qui a appelé et respecter une confidentialité totale
Quand l’habilitation a été donnée, la police peut entrer dans les immeubles privés. Il faut bien préciser lors de l’appel « je ne veux pas être contacté(e)». Il ne faut pas s’exposer, chacun de nous n’a pas les moyens d’intervenir.
Le « 17 » est un centre de coordination qui connait l’équipage le plus proche et le degré d’urgence d’intervention. Il ne faut pas appeler le commissariat, car ce n’est pas son travail, mais il peut donner un conseil.
 
Afin de lancer le débat, M GILLES-DI PIERNO précise que ce n’est pas à notre niveau qu’on trouvera des solutions et demande si parmi ce qui a été listé, il y a d’autres éléments.
 
Témoignages des ressentis :
 
*      Une dame dans l’assemblée dit que les gens arrivés à un certain âge n’osent plus descendre dans la rue quand il fait nuit
*      Parmi les incivilités, il y a les tags : ils ne sont pas recensés mais pourrissent la vie (des tags sur un garage inquiètent et agacent)
*      Stationnement de voitures dans les courettes où les piquets sont enlevés. Ces voiturent bloquent les accès pompiers. Ce phénomène s’est un peu réduit. Ce n’est pas parfait mais il faut saisir GrandLyon Habitat.
*      Quand on voit des autos écoles se garer sur les trottoirs, rappelons que l’éducation part dès le moniteur. Ce dernier, apostrophé, a rectifié depuis.
*      Un Monsieur signale « qu’il était dans une allée tranquille ». Suite à la zizanie créée, les locataires ont signé une pétition. Celle-ci leur a été retournée par GrandLyon Habitat qui réclamait la carte d’identité des signataires.
 
M ROTH intervient. Dire que l’Etat ne fait rien, est un raccourci. Les fonctionnaires de police font tout se qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont. La police de proximité avait été supprimée par le Ministre de l’Intérieur. Sur 110 prévues, il y en a 35 en place. Il y a des policiers en civil et des brigades cynophiles qui patrouillent toutes les semaines rue Beauvisage, bd des Etats-Unis…Ces effectifs sont sur le terrain. Il y a des interpellations, des jugements et des fauteurs de trouble qui sont incarcérés.
 
Les médiateurs professionnels
 
Trois quartiers sont concernés : Mermoz, Moulin à vent, Langlet-Santy
*    Suite à une interpellation dans l’assemblée, il est demandé à la personne concernée de se rapprocher de M ROTH pour le problème qui lui tient à cœur.
M ROTH précise que depuis la dernière réunion du mois de septembre, il n’y a eu que quatre personnes qui l’ont contacté.
*      Une dame soulève le problème de sécurité lors du marché. Avant, le samedi on voyait des policiers. Samedi dernier, il y a encore eu un vol de porte-monnaie.
*      Les policiers municipaux s’occupent des 2 marchés : Ambroise Courtois et les Etats-Unis
*      Les policiers municipaux verbalisent les voitures mais ne sont pas sur les marchés.
*      L’auditoire a le sentiment de ne pas voir d’effectif sur le site même. M ROTH en fera état
*      Les voitures s’engagent alors que les agents font le nettoyage. A Vienne, les barrières sont fermées tant que le nettoyage n’est pas terminé.
*      Le samedi, il y a des rodéos lors de mariages. Un jour, il y aura un terrible accident.
*      Les plots ne sont pas relevés sur le marché. Les marchés dépendent de la mairie centrale
 
Le Président du CIL fait la proposition d’une nouvelle action spécifique sur le terrain pour relever tout ce qui ne va pas.
 
L’Association Lyonnaise pour la Tranquillité et la Médiation (ALTM) :
 
Selon M ROTH, son rôle est de prendre contact avec la population, d’écouter les doléances et les conflits. Ce sont des gens formés spécialement à la gestion des troubles et à la médiation. Les effets sont très positifs.
Par exemple, dans le quartier du Grand Trou, il y a beaucoup de soucis de délinquance qui se sont additionnés. Les polices, nationale et municipale, effectuent des patrouilles pédestres le jour et la nuit. La MJC de se sont calmées. Le financement est effectué par l’Etat et par le Grand Lyon, mais il est de plus en plus compliqué de trouver des financements.
 
Question de M BLIN : Si la demande est plus importante au niveau des Etats-Unis, pourquoi n’y aurait t il pas de médiateurs sur les Etats-Unis ?
Réponse de M ROTH : ll faut un diagnostic de situation. Le Conseil de Ville donne également son avis. Pour faire du boulot, Monplaisir intervient et fait un vrai travail avec les familles. Ces différentes interventions ont fait que les choses il faut du temps. Sur Mermoz Nord, des jeunes sont orientés vers la mission locale. Au Bachut, il y a eu tout un travail de fait. M ROTH ne peut pas s’engager ce soir en ce qui concerne les Etats-Unis.
Il y a le Point Conseil à la mairie du Huitième, un médiateur-conciliateur, avec Mme POULAIN.
 
L’insécurité liée aux aménagements publics
Visionnage d’un diaporama de photos
Rues Arrachart/Beauvisage : traversée de piétons en accès direct vers le jardin d’enfants. Demande de zone 30. La circulation est devenue importante. Il y a déjà eu des accidents graves. Interrogations sur le stationnement en marche avant ce qui constitue un danger.
STOP rue Tavernier/ Beauvisage : il y a un manque de visibilité liée aux stationnements. Les voitures sont obligées de trop s’avancer avant de s’engager rue Beauvisage. Mêmes problèmes rencontrés à l’angle Arrachart/Beauvisage.
PISTES CYCLABLES : elles sont encombrées par les voitures
STATIONNEMENTgênant devant les trottoirs bateau. Il est suggéré de matérialiser un marquage au sol pour gagner des places
 Il faut continuer l’effort déjà entrepris. Sur un an, il y a eu 4 réunions de la commission              accessibilité
TRAMWAY : Nous sommes très contents d’avoir le Tramway mais il y a un manque de signalétique aux passages piétons où il n’y a pas de feux.
VOITURES VENTOUSES : la police municipale doit être plus attentive aux requérants. Ne pas hésiter à appeler la police municipale pour les verbaliser
EXCES DE VITESSE : une personne du public signale une voiture qui roulait à 100km/h devant l’école rue Berty Albrecht.
M ROTH précise que devant presque toutes les écoles, il y a une personne chargée de la sécurisation des enfants. Ce problème précis va être étudié
 
M COHADE intervient pour annoncer que lors d’une réunion de travail récente, il a été établi un listing des écoles qui vont bénéficier d’un ralentisseur (ce qui n’est pas possible dans les rues trop étroites). La rue Berty Albrecht en fait partie.
 
M   Patrick ODIARD (adjoint Déplacements et circulation) parle des RALENTISSEURS.
Il en existe de deux sortes :
Les « coussins lyonnais » qui permettent aux bus de passer. Un maximum d’écoles en seront équipées pour les sécuriser
Le GrandLyon a également des « barrières lourdes ». Une seule personne ne peut pas les déplacer. Le GrandLyon intervient sur l’espace public
 
M ROTH intervient en conclusion :
La tranquillité, la sécurité, c’est l’affaire de chacun
Ne pas hésiter à prendre contact avec la mairie, avec M ROTH
Des efforts sont faits par la police nationale. Les fonctionnaires font tout ce qu’ils peuvent mais il reste encore des efforts à faire.
Il y a tout le travail qui se fait au niveau du Centre Social des Etats-Unis. Il réunit environ 200 personnes de différentes tranches d’âge. S’il n’y avait pas le travail du Centre Social, il y aurait plus de problèmes dans le quartier des Etats-Unis.
On refera un point en fin d’année.
I.            LA PROPRETE
Le Président du CIL ouvre le dossier Propreté en rappelant le titre du diaporama projeté :
« Tu salis, tu nettoies….Je salis, je nettoie »
Ceux qui salissent doivent aussi nettoyer
Le problème, c’est qu’il y a plusieurs intervenants dans le processus de nettoyage : le Grand Lyon, le Sytral, les Espaces verts, les bailleurs tels que GrandLyon Habitat
Notre association s’occupe de la commission PROPRETE de l’UCIL (Union des Comités d’Intérêt Locaux du Grand Lyon)
M Eddie GILLES-DI PIERNO qui travaille  à la Direction de la Propreté du GrandLyon, se retire de la discussion en  faisant part de son devoir de réserve et laisse la parole au trésorier de notre association, M Olivier BAUCENT.
  
 
INTERVENTION de M Olivier BAUCENT
Commentaires des photos du diaporama visionné
 
  • L’incivisme
  • La saleté des personnes
  • Le manque de déchèterie dans le Huitième avec le problème des encombrants déposés n’importe où (trottoirs, cours, dessous de fenêtre…) créant ainsi des risques et des dangers.
  • Photos du terre-plein central du tramway envahi par les saletés et les plastiques.
            Des membres du CIL ont organisé « une opération coup de poing Propreté » en date du 20 novembre 2010 au cours de laquelle nous avons rempli, sur 250 m², six sacs poubelle et ramassé des bouteilles d’alcool.
 
M COHADE parle de la charte  «Marché propre » signée entre le Grand Lyon et des Associations de commerçant non sédentaires. 
Il s’agit d’une opération de sensibilisation des forains en plaçant une benne pour les déchets. Ce dispositif a été mis en sommeil car il n’a pas donné toute la satisfaction souhaitée  
 
Il y a un travail de communication qui sera suivi par des sanctions. Parmi les sanctions envisagées, il y a l’interdiction de déballer pour les forains irrespectueux car certains laissent sur place tous leurs déchets de la semaine. 
 
Convention Qualité Propreté
Site concerné : Place du 8 mai 1945, délimitée par les rues Professeur Beauvisage /Arrachart/ Bd des Etats-Unis
Le travail de tous les acteurs de la propreté sera organisé pour une action commune.
5 intervenants dont :
o   Le GrandLyon          "           les trottoirs
o   Les Espaces verts      "           les bandes de part et d’autre du Tramway
o   Le Sytral                   "           les bandes roulantes du Tramway (rappelons que le Tramway suit le Code des Chemins de Fer et est géré en tant que tel)
o   GrandLyon Habitat   "           les trottoirs internes
 
Projet à l’étude : un seul internant devra gérer tout l’espace à un instant « T » (un jour l’un, un jour l’autre) pour qu’il y ai un aspect propreté de qualité du quartier 
 
Point zéro de ce projet, 8 février 2011. Il s’agit d’une réunion technique avec l’ensemble des acteurs.  
Mise en place et démarrage progressif sur certains secteurs le 15 février 2011. Pour les Etats-Unis ce sera au 1er mars 2011. Enjeu : intervention au moment des marchés
 
Ouverture des débats
 
*      Marchés : une loi européenne concerne l’interdiction des sacs plastiques (non appliquée sur les marchés). Il s’agit de volontariat, le décret d’application n’a pas encore été promulgué
 
*       Les habitants ne sont pas associés à ces réunions. M Odiard précise qu’il s’agit pour l’instant de réunions techniques pour définir les moyens à mettre en place et les moyens d’intervention. Il y aura ensuite des moments d’évaluation où les habitants seront associés.
 
*      Des entreprises indélicates déchargent leurs détritus au moment des marchés. C’est la problématique du flagrant délit. Evocation de la vidéo surveillance
 
*      TRAMWAY : c’est une installation récente. Il y a quelques jours, il y avait encore un flou artistique. Depuis peu, les espaces verts, hors plate forme Tramway, ont été rétrocédés à la Ville. Début février 2011, une convention fera intervenir Euréka sur les espaces verts (planté et arborés du Tramway) 2 fois par semaine (espace à différencier de la bande roulante)
 
*      PROPRETE DES TROTTOIRS : Etat de saleté des trottoirs et des déjections des chiens
Un arrêté municipal, article 1er, fait obligation aux propriétaires de chien de nettoyer
Il y a à la mairie du Huitième des sacs plastiques pour le ramassage des déjections. C’est un problème de flagrant délit
L’incivilité génère des déchets. Comment est organisé le nettoyage ?
Les cantonniers ont un secteur défini. Le secteur et la fréquence sont définis en fonction de l’usage de la voirie.
*      STATIONNEMENT DEVANT LES FRESQUES : Le Musée Urbain Tony Garnier est visité fréquemment. Il faudrait interdire le stationnement devant les fresques pour primer le MUTG  (demande d’une habitante)
*      NETTOYAGE DES COURS INTERIEURES : M COHADE rappelle qu’il s’agit d’un domaine privatif et qu’une entreprise d’insertion a ce marché
*      DESINFECTION :problème des crachas sur les trottoirs. En période d’épidémie de gastro, rue Xavier Privas, on slalome  entre les restes de vomis depuis plusieurs jours. Les services de désinfection passent de temps en temps.
Problème des heures de passage des véhicules de nettoyage sur les trottoirs. Ils passent quand les commerçants ont déjà installé leurs terrasses et les contournent.
 
[  INFO : il y a un POINT CONSEIL à la mairie du Huitième Tel 04 72 78 33 65
Il faut faire remonter toutes les problématiques liées à la propreté
  •   RAMASSAGE DES FEUILLES : en période de chute des feuilles, les cantonniers ont fait des tas qui sont restés sur place plusieurs semaines. Une équipe fait le tas le matin et une autre équipe passe l’aspirateur l’après midi. Il y a eu un problème de panne d’aspirateur qui a duré assez longtemps.
  •  EFFICACITE DES AGENTS DE NETTOYAGE : sur le Huitième, il y avait 2 agents de maitrise. Un troisième agent va être mis en place et aura en charge le contrôle des équipes
  •  SACS PLASTIQUES : dangerosité et manque d’hygiène des sacs qui volent
Les élus présents réitèrent qu’ils sont à la disposition des habitants
 
Clôture de la réunion par notre Président à 20h30

 

 
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